L'expression des gènes est dynamique, et l’expression d'un même gène est susceptible de varier en fonction des circonstances. La température, par exemple, pourrait affecter l'expression de certains gènes de l'organisme.

Les chercheurs utilisent des techniques pour mesurer l'expression des gènes comme le Northern blot, l' analyse en série de l'expression génique (SAGE), les puces à oligonucléotides. Ces techniques permettent d'identifier les gènes sont activés ou désactivés dans les cellules. Par la suite, cette information peut être utilisée pour  déterminer les circonstances déclenchant l'expression de différents gènes.
Ces techniques mesurent les niveaux d'ARNm, l'intermédiaire entre l'ADN et les protéines. Afin d'activer un gène, la cellule doit d'abord copier la séquence d'ADN de ce gène en ARNm. Ainsi, en déterminant les transcrits d'ARNm sont présents dans une cellule, les scientifiques peuvent déterminer quels gènes sont exprimés dans cette cellule à différents stades de développement et dans différentes conditions environnementales.

Mes travaux de recherche dans le cadre d'une thèse ont début fin de l'année 2009, à l'Institut de Radioprotection et Sureté Nucléaire.

Ils consistent à étudier les modifications d'expression génique induites par de faibles doses de radiation ionisante.


Les effets biologiques représentent les effets observés lorsque les radiations ionisantes interagissent avec un tissu vivant. Les systèmes biologiques étant structurés en différents niveaux d'organisation (atomes, molécules, cellules, tissus et organismes), les réponses biologiques peuvent potentiellement être observables à tous ces niveaux d'organisation.


L’enjeu principal est de déterminer les mécanismes moléculaires impliqués dans la réponse aux faibles doses. Notre but était d'analyser les profils d'expression des gènes par puces à ADN dans les lymphocytes humains après irradiation ex- vitro avec des rayons gamma.

Si vous avez des questions à ce sujet n'hésitez pas à me contacter.